Vieillissement de la population: les gouvernements doivent cesser de jouer à l’autruche
Bien que le vieillissement de la population représente un phénomène bien connu et documenté depuis de nombreuses années, il occupe une place de plus en plus importante dans les médias depuis quelques semaines déjà. Alors que les baby-boomers entament leur retraite, certaines voix tentent de prévenir la population et nos décideurs politiques du danger économique qui émerge.
Bien que ces lanceurs d’alertes aient de bonnes intentions, les gouvernements n’ont aucune excuse pour justifier leur manque de préparation face à ce choc démographique. En effet, ils ont eu amplement le temps de réagir.
Les conséquences d’une population vieillissante sur l’économie sont très importantes, de la baisse de la population active à la hausse des coûts du système de santé. Les gouvernements canadiens, tant le palier fédéral que le palier provincial, se dirigent donc vers une baisse du nombre de contribuables, tandis qu’on enregistre une hausse des coûts des programmes sociaux.
Pour éviter de foncer tout droit dans un mur, il est vital que nos gouvernements équilibrent leurs budgets, voire mieux, dégagent des surplus, et s’assurent d’avoir un cadre financier stable à long terme. Mettre en place de nouveaux programmes dispendieux alors que le gouvernement est déjà surendetté et fortement déficitaire est dangereux et négligeant pour la santé économique du pays. Il ne faut pas oublier : plus on attend avant d’agir, plus le coût sera grand.