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Communiqués de presse

La liberté économique favorise l’entrepreneuriat plus que les programmes gouvernementaux

Montréal, le 4 novembre 2016 – Alors que les gouvernements continuent de se focaliser sur les programmes d’aide et les subventions, c’est la liberté économique qui est essentielle à la création d’entreprises. C’est ce que montre un Cahier de recherche publié aujourd’hui par l’IEDM qui s’appuie sur une vaste littérature scientifique.

Les entrepreneurs investissent, créent des emplois et contribuent à l’augmentation du niveau de vie de tous. Or, les études montrent que des règles du jeu qui favorisent la liberté économique facilitent la création d’entreprises. Parmi ces politiques favorables, on retrouve par exemple : diminuer l’intervention et les dépenses de l’État, éliminer les barrières au commerce intérieur et extérieur, faciliter l’investissement étranger, libéraliser le marché du crédit aux petites entreprises et réduire les formalités administratives pour se lancer en affaires.

Ce lien est largement vérifié empiriquement par de nombreuses études au niveau international, mais aussi par des comparaisons entre les provinces canadiennes. « Toutes les études constatent un lien positif entre la liberté économique et le niveau d’entrepreneuriat dans une société donnée », souligne Mathieu Bédard, économiste à l’IEDM et auteur de la publication. « Aucune étude ne constate de lien négatif entre la liberté économique, ou une composante de la liberté économique, et l’entrepreneuriat. »

Plusieurs gouvernements ont tendance à faire le contraire, soit intervenir de diverses manières pour stimuler l’entrepreneuriat. Mais il n’est pas clair que ces interventions soient efficaces. Certaines ne font que déplacer les entrepreneurs, qui lancent d’autres types d’entreprises pour avoir droit à des programmes ou des subventions.

La situation au Canada offre une bonne illustration du phénomène. À un extrême, l’Alberta se caractérise à la fois par un score de liberté économique très élevé et par un taux élevé de création d’entreprises; à l’autre extrême, le Québec a peu de création d’entreprises et le pire score au pays pour ce qui est de la liberté économique.

« Les interventions étatiques ne sont pas toutes mauvaises, mais avant de faire appel à une politique pour promouvoir l’entrepreneuriat, il faut se poser une question essentielle », dit Mathieu Bédard. « Cette mesure confie-t-elle plus de responsabilités aux individus ou au processus politique? Les études sont concluantes : l’entrepreneuriat est l’affaire d’individus. Laissons-les faire leurs propres choix et l’entrepreneuriat s’en portera mieux. »

« L’entrepreneuriat, c’est un peu comme la tarte aux pommes », ajoute Michel Kelly-Gagnon, président et directeur général de l’IEDM. « Tout le monde aime ça et en veut plus. Mais dans les nombreux discours où ce thème est évoqué, et dans les salles de classe, on entend rarement parler d’une condition préalable fondamentale pour avoir plus d’entrepreneuriat au Québec : plus de liberté économique. Pourtant, les deux sont indissociables. »

Le Cahier de recherche intitulé Entrepreneuriat et liberté économique : une analyse des études empiriques est signé par Mathieu Bédard, économiste à l’IEDM. Cette publication est disponible sur notre site.

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L’IEDM est un organisme de recherche et d’éducation indépendant, non partisan et sans but lucratif. Par ses études et ses conférences, l’IEDM alimente les débats sur les politiques publiques au Québec et partout au Canada en proposant des réformes créatrices de richesse et fondées sur des mécanismes de marché.

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Demandes d’entrevues : Pascale Déry, conseillère principale, Communications, Département des interventions liées à l’actualité. IEDM / Tél. : 514-273-0969 p. 2233 / Cell. : 514-502-6757 / Courriel : pdery@iedm.org

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