Accréditation syndicale : la nécessité d’une mise à niveau en matière de relations de travail au Québec
Lorsqu’un citoyen exerce son droit de vote à différentes occasions, comme pour élire des députés ou se prononcer dans le cadre d’un référendum, le scrutin secret est vu comme une façon de garantir qu’il soit protégé de toute pression ou intimidation et de s’assurer qu’il exprime sa véritable opinion. Toutefois, ce n’est pas l’approche adoptée en matière de relations de travail, notamment au Québec: le résultat d’une tentative d’accréditation syndicale ou d’un scrutin de grève peut être déterminé par un processus moins rigoureux qui implique de faire du démarchage auprès de travailleurs pour les convaincre de signer une carte d’adhésion ou de vérifier leur volonté d’appuyer une grève lors d’un vote à main levée. Ces procédures peuvent nuire à l’expression de la volonté réelle des travailleurs et favoriser des conflits de travail, mettant à risque la croissance économique et l’investissement. L’objectif de ce cahier de recherche est d’examiner les options de réforme du processus d’accréditation syndicale au Québec.
Liens d’intérêt
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