La tarification des services publics: avantages et inconvénients
Sans tambour ni trompettes, le gouvernement du Québec a récemment entrepris un virage serré vers la tarification des services publics. Dès son premier budget, en juin 2003, il a cessé de rembourser aux parents les frais que leur exigent les écoles primaires et secondaires publiques. Puis, il a décrété une augmentation de la cotisation à l’assurance-médicaments et a levé le décret qui imposait le gel des tarifs d’électricité. En novembre, il a annoncé une augmentation de la contribution des parents dans les Centres de la petite enfance (CPE) et a poussé les sociétés de transport en commun à hausser leurs tarifs. Et ce n’est que l’amorce du virage: le ministre de l’Environnement s’est prononcé en faveur d’un recours accru à la tarification de l’eau potable; la Ville de Montréal a décidé d’aller de l’avant. À l’université, l’hypothèse d’une hausse des frais de scolarité revient obstinément sur le tapis, malgré les dénégations officielles. Devant ce virage, il convient de se demander quels sont les avantages et les inconvénients de ce mode de financement des services publics.
Liens d’intérêt
Annexe : Sources complètes du Tableau 1
Communiqué de presse : L’Institut économique de Montréal analyse les effets du virage vers la tarification des services publics