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Communiqués de presse

MM. Manning et Harris demandent une réduction de la taille de l’État; des réductions de taxes et de dépenses sont la clé de la liberté économique

Montréal, 20 novembre 2006 – Au moment où Ottawa prépare sa mise à jour économique qui sera publiée cette semaine, c’est le temps idéal pour couper dans les dépenses, réduire les taxes et éliminer les barrières commerciales interprovinciales, ont déclaré Preston Manning et Mike Harris dans un nouveau document de réflexion publié aujourd’hui et intitulé Une économie plus dynamique dans un Canada fort et prospère.

«Le gouvernement joue un rôle trop important dans l’économie canadienne, limitant ainsi sa croissance. Nous demandons aux gouvernements du pays de faire passer la part du gouvernement dans l’économie de 39% qu’elle est actuellement à 33%. Ce seul geste ferait épargner aux contribuables canadiens presque 400 G$ sur cinq ans et favoriserait la prospérité», a déclaré M. Manning.

Outre l’incidence des dépenses du gouvernement, MM. Manning et Harris, tous deux Senior Fellows de l’Institut Fraser, démontrent dans ce quatrième document de réflexion de la série Pour un Canada fort et prospère comment une imposition excessive réduit les revenus des Canadiens et transfère la prise de décisions économiques dans les mains de bureaucrates et de politiciens.

«Les Canadiens ne veulent pas que les bureaucrates du gouvernement et les politiciens prennent des décisions économiques pour eux. Donnons aux gens de ce merveilleux pays davantage de choix et de liberté afin qu’ils prennent leurs propres décisions. Des études effectuées partout dans le monde démontrent clairement que les familles et les particuliers sont meilleurs que les gouvernements pour voir à leurs affaires», à ajouté M. Harris.

Le document analyse comment les barrières au commerce interprovincial et la réglementation excessive en matière de commerce créent un boulet pour l’économie, et qu’il faut les éliminer. MM. Manning et Harris demandent un retour de l’équilibre entre les secteurs public et privé en matière de consommation de la richesse nationale et ils soumettent une série de propositions pour favoriser la prospérité et la liberté économique au Canada:

> Réduire la taille de l’État en coupant dans les dépenses

Le secteur public du Canada est trop gros par rapport au secteur privé créateur de richesse; il consomme actuellement 39% du PIB. MM. Manning et Harris soulignent que les recherches démontrent que la taille optimale d’un gouvernement en serait une qui consommerait entre 20% et 35% du PIB. Ils suggèrent que les gouvernements du Canada réduisent leurs dépenses jusqu’à ce que leur part du PIB tombe à 33%.

> Réduire les impôts

MM. Manning et Harris proposent un programme mesuré de réductions des dépenses qui permettrait une réforme fiscale responsable conçue pour stimuler la croissance économique et laisser plus d’argent dans les poches des Canadiens. Parmi leurs recommandations, citons la diminution du taux d’imposition sur le revenu des sociétés, l’élimination des taxes sur le capital des sociétés, l’adoption d’un taux unique d’imposition sur le revenu des particuliers, l’élimination de l’impôt sur les gains en capital, ainsi que l’élimination des limites de contribution aux REÉR et aux RPA.

> Éliminer la réglementation excessive

Une réglementation trop restrictive impose des coûts élevés aux consommateurs et aux entreprises, soulignent MM. Manning et Harris. Ces derniers affirment que le gouvernement fédéral devrait donner suite à l’Initiative de réglementation intelligente lancée en 2005 pour harmoniser les réglementations entre les gouvernements, éliminer les chevauchements et mettre à jour les règles anciennes. Ils suggèrent également que tout groupe qui propose un nouveau règlement soumette une analyse bénéfice-coût détaillée.

> Éliminer les barrières commerciales interprovinciales

Les barrières à la liberté de commerce entre les provinces coûtent des milliards de dollars à l’économie canadienne chaque année, selon MM. Manning et Harris. Cependant, les provinces défendent ces barrières, essentiellement pour protéger de puissants intérêts spéciaux aux dépens de tous les Canadiens, y compris de leurs propres citoyens. Selon MM. Manning et Harris, tous les gouvernements provinciaux et territoriaux doivent accepter le principe d’un marché intérieur ouvert; ils soutiennent également que le gouvernement fédéral doit faire appel à son pouvoir pour faire tomber les barrières au commerce interprovincial.

«Notre objectif est simple: faire du Canada l’endroit où il fait le mieux vivre dans le monde. Cet objectif n’est pas inatteignable. En tant que Canadiens, nous en avons déjà accompli beaucoup. Les talents de notre population et la générosité de notre terre sont les outils qui nous permettront de créer rien de moins que la nation la mieux gouvernée et la plus prospère au monde, qui jouirait de la qualité de vie la plus élevée», ont expliqué MM. Manning et Harris.

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Pour obtenir de plus amples renseignements sur Une économie plus dynamique dans un Canada fort et prospère ou si vous souhaitez en obtenir un exemplaire, veuillez communiquer avec: Dean Pelkey, directeur adjoint des communications, Institut Fraser, 604-714-4582 / Phil von Finckenstein, PvF Consulting, 613-233-1633

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