Refroidissement de la planète
Vous avez bien lu, le titre de cet article n’est ni une blague ni le fruit d’une erreur d’inattention. Il y a en effet des indices sérieux qui tendent a démontrer que le problème, tellement médiatisé, de réchauffement de la planète dû à l’émission de gaz à effet de serre ne serait pas aussi réel qu’on pourrait le croire et qu’il serait par conséquent hasardeux d’adopter des mesures extrêmement coûteuses pour le contrer.
Le Dr. Fred Singer, Ph.D. en physique atmosphérique et président du Science and Environmental Policy Project, (un groupe de recherche de la Virginie), note que les données globales provenant des satellites circulant autour de la terre n’ont montré aucune tendance au réchauffement au cours des dernières décennies. Au contraire il y aurait même une certaine tendance au refroidissement. Ces données sont plus fiables que les mesures de surface, elles sont vraiment globales et utilisent un seul instrument de mesure d’une très grande précision.
Les données de mesures de surface, elles, ne couvrent qu’une superficie limitée de la planète et proviennent d’une multitude d’instruments sur des continents différents avec des calibrages aléatoires. Un article récent du Geophysical Research Letters a estimé que le prétendu réchauffement des deux dernières décennies était surestimé de 40% à cause d’erreurs dans les techniques de mesure de la surface de l’eau. De même, les calculs de modèles informatiques qui prédisent un réchauffement et sur lesquels plusieurs basent leurs conclusions alarmistes sont sûrement moins fiables et pertinents que les mesures des satellites.
Bien que les températures globales ont augmenté avant 1940, elles seraient par la suite redescendues de 1940 à 1975 pour augmenter de nouveau depuis 1979. Qui plus est, l’année 2000 fut moins chaude que l’année 1999, et 1999 moins que 1998.
Mais pourquoi vous parler de refroidissement de la planète en plein mois de juillet? Parce qu’une conférence internationale se déroulera dans les prochains jours à Bonn pour tenter de sauver le protocole de Kyoto, un accord qui implique la mise en oeuvre de mesures visant la réduction des gaz à effet de serre. L’accord est en danger à cause de la réticence des États-Unis. Le président Bush a émis des doutes sur la validité des modèles scientifiques.
Même s’il était appliqué dans son intégralité, on estime que le protocole de Kyoto n’amènera une réduction de la température globale que de 0,05 degrés durant le siècle à venir. Ce qu’on exige en contrepartie aura toutefois des conséquences négatives importantes sur l’emploi, la production industrielle et le progrès technologique. Les estimés des répercussions vont d’importantes à astronomiques, selon les sources et les scénarios envisagés.
Le rapport des Nations-Unies de 1990 qui justifie les cris d’alarme ne fait d’ailleurs pas l’unanimité parmi les scientifiques. Le Dr. Singer, tout comme 20 000 personnes (dont 18 000 détenteurs de diplômes en sciences), est signataire de la Pétition de l’Oregon. Celle-ci stipule entre autres qu’il n’y a pas de preuves scientifiques convaincantes liant les émissions humaines de gaz à effet de serres à un réchauffement catastrophique de l’atmosphère terrestre dans un avenir prévisible.
Vu l’incertitude scientifique sur la question, et la certitude que le protocole de Kyoto entraînera des coûts économiques importants s’il est mis en vigueur, le moins qu’on puisse dire est qu’il faut être prudent et bien réfléchir avant de s’embarquer dans une aventure coûteuse et peut-être non fondées scientifiquement.